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SO CLICHÉ

"J'aime le vin et la baguette, cela indique-t-il pour autant que je suis français ?".

Street artiste : Banksy (attribution incertaine), 2013 - Passage des Postes, Paris 05

 

Le Street Art se développe dans la rue et dans les endroits publics sous différentes formes : le graffiti, les stickers, les posters, la projection vidéo, les installations de lumière, … Depuis cinquante ans, le graffiti se manifeste de plus en plus dans les grandes villes : sur les murs, les trottoirs, les rues, dans les parcs ou sur les monuments, voire dans d'anciennes carrières. La peinture aérosol et les marqueurs sont les outils les plus utilisés. Certains perçoivent le graffiti comme indésirable, d'autres considèrent qu'il est, dans ses approches les plus élaborées, une forme d'art plastique méritant l'attention.


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LES REPASSEUSES Edgar Degas, c. 1884-1886 - Musée d’Orsay, Paris

Huile sur toile, 76 x 81,5 cm

 

Si le thème du travail dans la peinture est courant en Hollande, et ce depuis le XVIIe siècle, ce n’est pas le cas en France, où l’on a longtemps jugé ce sujet indigne. Il faudra attendre le XIXème siècle pour que des peintres décrivent sans détour des scènes de labeur. C’est également à cette époque que la domination de vins rouges bon marché s’affirme. Ils se consomment sur le lieu de travail des ouvriers pour leur apporter non seulement rafraîchissement et forces accrues, mais aussi réconfort et du cœur à l'ouvrage. Cela s’applique aussi bien aux hommes qu’aux femmes, qu’ils soient Les Raboteurs de parquet de Gustave Caillebotte - une des premières représentations du prolétariat urbain - ou Les Repasseuses d’Edgar Degas. Saisies en plein travail, accablées de fatigue, elles témoignent du regard sans complaisance mais non exempt de tendresse que l'artiste semblait porter sur la classe ouvrière. Il est incisif, impitoyable. Les gestes ont une rare force expressive qui suggère l’impression d’instantané : la repasseuse de gauche s’étire et bâille tenant d’une main une bouteille de vin tandis que sa compagne, le dos voûté, continue obstinément sa tâche.




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L'AUTOMNE (ou LES VENDANGES)

Francisco de Goya, 1786-1787 - Museo del Prado, Madrid

Huile sur toile, 267,5 x 190,5 cm

 

A son arrivée à Madrid, en 1774 et jusqu’en 1792, Francisco de Goya réalise des cartons de tapisserie pour les résidences royales. C’était une activité peu gratifiante, car les œuvres, conservées dans les manufactures, ne pouvaient être montrées au public. La Vendimia ou El Otoño (« Les Vendanges » ou « L’Automne ») fait partie de la cinquième série des cartons pour tapisserie destinée à la salle à manger au palais du Pardo du Prince des Asturies, c’est-à-dire de celui qui allait devenir Charles IV et de son épouse Marie Louise de Parme, au palais du Pardo. Elle est l’une des représentations de chaque saison. Ces tableaux servaient de modèle aux tisserands pour produire des tapisseries de grand luxe cousus d’or et d’argent. La thématique des saisons était en général la plus appréciée pour le rococo et la tapisserie pour décorer les salles à manger. Mais Goya y laisse une empreinte propre en convertissant les allégories en scènes bucoliques représentatives de chaque période de l’année. Les vendanges sont prises comme symbole de l’automne...





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